A l’ère où les sources d’informations sont multiples et omniprésentes, où il est bon de savoir et étaler sa science dans un but de performance ; on peut se demander finalement si tout ça c’est bien nécessaire.
A longueur de journée sur nos portable, via différentes applications, la télévision, la radio, … on est bombardé d’actualités diverses et variées, de publications scientifiques, politiques,…
Dans le lot il est bien difficile de savoir ce qui est vrai, n’est que pure intox ou désinformation ou encore le vrai prisme du fait relaté. Je ne sais pas toi mais ça fait quelques années que je trouve qu’est entretenue une ambiance pessimiste où tout va mal… Je suis bien d’accord que la vie n’est pas rose (elle ne l’a jamais été) mais de là à ce que tout aille mal, c’est juste impossible. Il doit bien se passer quelque part une action, un événement posti(ve)f.
J’ai pris d’ailleurs le parti depuis longtemps de regarder au minimum les journaux télévisés ou papier et de garder une certaine distance critique avec tous autres types d’informations que je peux recevoir.
Raisonnablement de toute façon, je ne pense pas que nos cerveaux soient en capacité emmagasiner, traiter et classifier ce flot continue d’informations. « le trop est l’ennemi du bien ».
J’ai constaté en plus qu’en ces temps complotistes, de défiance envers tout et n’importe quoi, plus que jamais beaucoup s’informent via des canaux qui vont dans leur sens, qui entretiennent leurs croyances. Autant dire que le bon sens, l’esprit critique et l’objectivité non plus trop de place en ce moment dans notre société. Tout a peut être été fait dans ce sens… ? Plus que jamais bon nombre ont besoin de se raccrocher à quelque chose et être rassurés.
Pour ce qui concerne plus proprement le sujet de la maladie, comme dans mon cas avec la spondylarthrite ankylosante et l’endométriose, il est vrai qu’on peut se poser des questions sur l’origine de la pathologie . Bien souvent la médecine est bien incapable d’apporter une réponse. En cas de cancer, de certaines maladies génétiques bien souvent il y a il y une origine ou une cause à effet. Mais parfois on ne sait pas. On n’a plus qu’à prendre acte et suivre les recommandation médicale.
C’est ce que j’ai décidé. Je fais de mon mieux avec mes pathologies et leurs traitements, la vie sociale que je souhaite et ma vie privée. Et comme m’a dit une fois mon généraliste « il est difficile de l’œuf ou de la poule de savoir lequel est arrivé le premier » pour m’expliquer qu’il était difficile de trouver une origine à tout.
Pour rejoindre un peu la thématique de ce week-end d’Halloween, je pense qu’on a tous fait l’expérience de drôles de sensation, de présence à côté de soi, ou de sentir comme si quelque chose nous frôlait alors qu’on est seul(e). Certaines fois, ça s’explique, une fenêtre mal fermée, on a un courant d’air ; notre chat qu’on n’a pas entendu arriver et qui se frotte à nos jambes… mais des fois il n’y a aucune explication…
Ça m’est déjà arrivé de vivre ce type d’expériences bizarres sans pour autant ressentir une quelconque hostilité. J’ai bien (re)pris conscience qu’avec mon intuition, le magnétisme, … j’ai une relation particulière avec tout ce qui m’entoure de visible ou non.
Je pense que dans le cas de pathologies ou encore de phénomènes paranormaux le fait de ne pas savoir et de ne pas avoir la main sur ce qui se passe peut être source d’angoisse, de perte de contrôle pour certaines personnes.
Face à l’inconnu qui le restera, l’inexplicable pour pouvoir avancer malgré tout, dans le cas de la maladie la résilience aide, mais il faut aussi du lâcher prise pour accepter qu’on ne peut posséder et intellectualiser tous les éléments reçus, accepter qu’une part de mystère perdura. Ne pas le comprendre et l’accepter c’est se torturer en permanence, et aller de déconvenue en déconvenue.
En plus du lâcher prise il me semble essentiel de se faire confiance dans notre façon d’aborder les événements et dans la façon dont on va les traverser. Et puis il faut aussi essayer de faire confiance à l’immatériel qui nous entoure qu’on l’appelle Dieu, Nature, Grand Esprit, Rien… Il est vrai que certaines personne sont tourmentées par des manifestations négatives. Mais tout ce que nous vivons, percevons n‘est-il pas le reflet de notre état d’esprit ?
De quel côté du miroir te positionnes tu ? Celui du tout savoir absolument pour un meilleur contrôle ou celui de connaître ce qui est nécessaire et de laisser faire une petite part au hasard ?
La vie et ses surprises… bonnes ou moins bonnes… agir pour se relever… prendre ce qui est bon pour soi et essayer de virer le négatif… essayer…
Oui, savoir s’écouter et avancer