Comme raconté précédemment c’est la bousculade dans mon corps et dans ma tête pour le coup. J’ai toujours des gènes aux niveaux des yeux, de mon équilibre, j’ai moins d’appétit, je n’ai toujours envie de rien…
Au niveau de mes symptômes j’en ai toujours sans raisons apparentes selon mon médecin. Je suis retournée la semaine dernière le voir. Nos échanges ont été un peu houleux. Ma question me semble bien légitime de savoir d’où provenaient mes problèmes si c’était ni un covid long ni un méningiome, ni selon lui un problème de thyroïde. Il m’a simplement répondu qu’il n’en savait rien. Pour lui tous ces symptômes sont distincts et n’ont rien à voir les uns avec les autres.
Ça devient compliqué pour moi d’être en confiance lorsque j’ai le sentiment de ne pas être écoutée. D’autant que la fois où j’y suis allée où je lui ai dit que mon moral était bof, il m’a proposé de me donner un traitement si ça évoluait mal. Rétrospectivement ça a fait « boum » dans ma tête. Je me suis dit « encore un cachet ». La seule réponse de la plupart de nos médecins c’est un traitement de plus. Idem avec mon ophtalmologue, quand j’ai eu a priori de l’eczéma sous les yeux à cause de mon traitement pour mon glaucome ; sa réponse a été de me filer deux autres traitements en plus pour contrecarrer les effets indésirables du premier. Pourquoi tu ne me changes pas de traitement tout simplement… ?
J’en suis arrivée à un point où finalement je rejette complètement mes traitements. Je veux au minimum de chimie, voir plus dans mon corps. Je suis en train de faire une overdose physique et psychique. J’ai bien conscience que pour mon endométriose il va être difficile de trouver une alternative pour stopper mes règles. Ce cheminement se fait d’autant que j’ai trouvé un traitement naturel pour soulager ma spondylarthrite ankylosante par le biais du collagène marin et de l’huile de cdb. Pourquoi je ne pourrai pas trouver une alternative naturelle pour mon RGO, mon intestin irritable, mes allergies, … je traite mon acné (dû aux progestatifs) avec des gouttes en gemmothérapie. Je vais retourner voir une naturopathe, faire un point sur mes pathologies et voir ce qui est envisageable et virer tous ses traitements chimiques qui me soignent d’un côté et me rendent malade de l’autre. Après il n’y aura peut-être pas de miracle mais il faut que j’essaie.
J’ai vraiment de plus en plus le sentiment de ne plus à avoir à faire à des médecins, des soignants mais de plus en plus à des chefs d’entreprise et à des revendeurs de pilules qui cumulent des points auprès des entreprises pharmaceutiques. Sans parler du personnel médical qui fait preuve d’une amabilité sans nom la plupart du temps et qui ne répond plus au téléphone ou aux e-mails pour la prise rdv. Ma mère a raison ils ou elles ne sont plus là que pour prendre ta carte bleue. Je trouve la vision asiatique du médecin beaucoup logique et saine : c’est un bon médecin si il te garde en bonne santé. Prévenir plutôt qu guérir.
En ce moment, avec tout ces problèmes, c’est que je ne fais plus grand-chose et ne vois plus grand monde. Je crois que ça commence à inquiéter certaines personnes…
Il ne faut pas s’en faire de trop même je comprends que mon isolement plus mon envie de rien peuvent ressembler à de la dépression. Personnellement, je ne m’en fait pas me connaissant, je me relève toujours , I’m the phénix !!!! Tout simplement je reste toujours et encore à mon écoute, ce que me dit mon corps, ce que me dit ma tête, à l’écoute de mes émotions et de mes sentiments. J’accueille et j’accepte ce qui se passe en moi. Même si j’avouerai que depuis quelques temps je ne ressens plus grand-chose. Je pense qu’avec mon hypersensibilité je me suis retrouvée bombardée d’émotions et de sensations assez violentes, fortes et je suis sur pause pour accueillir de nouvelles choses.
Mon envie de rien, résulte aussi certainement du fait qu’en ce moment je n’ai besoin de rien, rien de plus que d’être avec moi-même. Et ça je sais que c’est très difficile pour la majorité des gens de comprendre ça. Après ça ne veut pas dire que je ne fais plus rien.
Évidemment je fais mon ménage, mes courses, les choses de la vie courante mais je m’occupe aussi de mon jardin, j’ai transplanté mes premiers bonsaïs, je sors quelques fois avec mes copines, ma famille. Je sors mon chien. Je m’occupe toujours de moi. Je pars bientôt e long week-end sur Marseille pour un baptême et profiter un peu de la ville. Et je suis en train de réfléchir à prendre de vraies vacances cet automne et à la destination. Après tout dépendra aussi de l’évolution de mes différents symptômes.et si on me trouve pourquoi j’ai tout ça.
C’est certainement aussi pour ça que je suis en pause, pas la peine de s’emballer pour quoi que ce soit ne sachant pas comment je vais être du jour au lendemain. C’est mon mode automatique de survie lol.
Au niveau de la fatigue, je la ressens moins quand même, j’arrive à faire plus de choses qu’il y a encore un mois. J’essaie au mieux de me ménager et y aller à mon rythme, et surtout de ne pas culpabiliser si je reporte ou n’arrive pas à faire tout ce que j’avais prévu . Pour ne pas me mettre en échec, je reste raisonnable avec mes capacités du jour.
Et puis quand j’en ai besoin, je me repose. Je dors, je lis, je regarde la télé. C’est contre-productif d’aller à l’encontre de ce qui est possible.
Mon moral, ça va, mieux. Je n’ai plus cette sensation d’être tiré vers le bas, de voir ou d’attendre des choses négatives, comme des résultats médicaux. Je suis plus dans la phase d’acceptation, viendra la phase combattante. C’est comme ça que je fonctionne.
Chose qui m’aide bien c’est la formulation et la répétition de phrases à la positive, surtout en fin de méditation.
En résumé, je crois qu’il est inutile de s’inquiéter, je m’occupe de moi, j’ai un processus bien à moi. Je suis dans ma bulle ni bien ni mal. Je flotte en attendant d’aller mieux, tel un bébé dans son liquide amniotique au chaud.
On a tous des mauvais passages plus au moins longs. Il faut être patient, se protéger et surtout se faire confiance. La meilleure personne qui t’accompagnera tout au long du chemin, c’est toi.
Et puis comme on dit après l’orage vient le beau temps.
Merci Magali. Je ne sais pas si je suis une sage personne mais j’ai effectivement appris à m’ecouter et à savoir quoi faire pour moi.