Tout à chacun est pétri de croyances conscientes ou inconscientes. Ça fait parti de notre mode de pensée et de notre fonctionnement.Ces croyances ont les acquièrent par notre éducation, le milieu social où on évolue et notre propre expérience principalement.

Au sein de notre famille on peut recevoir une éducation religieuse avec toutes les croyances qui lui incombent transmises à travers des textes, à travers la tradition orale ou dans l’imitation des gestes, prières et rites de nos aînés. On peut être né dans un milieu non religieux et être touché par la foi et adopter les croyances de unetelle ou unetelle religion.
Ces croyances religieuses nous transmettent une histoire qui peut cadrer le quotidien,apporter un sentiment d’appartenance à un groupe. La foi peut aussi apporter du réconfort et de la lumière en période négative.

Au sein du foyer familiale, à travers l’éducation reçue que ce soit oralement ou dans les gestes de nos parents, on va développer des croyances positives ou négatives. Si à longueur de journée on nous fait comprendre qu’on ne sert à rien, qu’on se reçoit des baffes à longueur de temps ou encore qu’on nous ignore, on va finir par croire que c’est la vérité de notre individu. Idem dans le milieu scolaire si les enseignants ne font pas attention au vocabulaire employé, à leurs gestes, l’élève/l’enfant peut développer des croyances négatives et limitantes à son égard.
De même lorsqu’on dit à une fille ou un garçon que tel ou tel métier n’est pas fait pour lui ou genré. J’ai envie de te dire : « ça t’ennuie de me laisser essayer ». Il ne faut oublier que les limites et les peurs des uns ne sont pas celles des autres.
Le harcèlement scolaire est une vraie plaie également pour la construction d’image de soi positive. Il est vraiment important de tout mettre en place pour prévenir ses fléaux.
Pour les parents, les adultes en général, il est difficile de faire autrement que comme ils ont été élevés, formés, c’est-à-dire souvent avec un mode négatif. On reproduit bien souvent ce qu’on nous à transmis. D’où l’importance à un moment donné d’arriver à casser ce cercle vicieux négatif pour en créer un plus vertueux.

Il y a aussi les superstitions dans la catégorie des croyances qui peuvent être aussi bien positives qu’invalidantes. Ça peut conduire certaines personnes à développer des tocs ( même si bien souvent il y a un autre problème sous adjacent plus profond). Je ne saurais dire si c’est la superstitieux qui fait que l’on devient accros aux jeux ou si c’est l’inverse…
L’être humain est fait d’habitudes et c’est rarement qu’il aime trop en changer. Pour son confort en général c’est mieux. Au travers la superstition et la création de rites, il assoie et cadre encore plus ses habitudes.

Il y aussi les croyances toutes bêtes du quotidien, comme le fait que le jour où on part avec un peu de retard on se coltine tous les feux rouges de la ville (en plus!) ce qui nous met encore plus en retard. Ou encore le fait de ne jamais se mettre dans la bonne file d’attente au supermarché : « Je prends toujours la plus lente ». Objectivement il est impossible de vérifier effectivement qu’on se coltine à ce moment tous les feux parce que je suis en retard ou que j’ai pris la mauvaise file.
Bien souvent nos petits croyances du quotidien sont assez négatives. Lorsque tout se passe bien c’est rare qu’on le note, qu’on le conscientise.

Il y un autre domaine où les croyances sont aussi importantes c’est dans nos relations aux autres. Si je ne crois pas en la bonté, en la capacité de l’autre à m’écouter, à m’aider quand j’en ai besoin comment accorder ma confiance à l’autre ?
Un domaine, entre qui me concerne où la confiance et donc une croyance positive est essentielle c’est dans le monde médical. Même si je remets en cause de temps en temps certaines choses ou pratiques, j’ai globalement confiance en la médecine et les médecins. Pour moi ça fait partie du processus de guérison, croire en ce qui m’est prescrit pour aller mieux. La preuve ça marche avec les placebos ou encore « les potions de grand-mère ». Moi qui est une culture méditerranéenne, j’ai vu ma grand-mère faire certaines choses curieuses pour enlever la peur à quelqu’un par exemple. Et ça a fonctionné. On est aussi croyants sur le mauvais œil…

Que l’on soit croyant de façon religieuse ou non, de façon superstitieuse ( un peu comme moi) ou tout simplement parce que notre expérience nous « démontre » qu’à chaque fois qu’on me trompe ou au contraire qu’on a fait les bons choix… comme de l’œuf ou la poule qui est arrivé en premier ?

J’ai envie de dire un peu les deux. On n’est pas né avec ses croyances, on en a acquises une bonne partie par notre environnent et on s’en est crée par le biais de notre expérience.
Et c’est la que c’est intéressant, on peut grandir dans un milieu positif et pourtant avoir « la guigne » ou ne voir que des choses négatives. Et inversement, arriver à se créer des croyances positives alors que notre environnement est ou a été toxique. Nos croyances peuvent évoluées, changées du tout au tout au fil de notre vie.

Je pense la plus puissante croyance et la plus essentielle pour moi, c’est de croire en soi. C’est la croyance qui vous emmènera le plus loin et au mieux.
De croire en soi, parce que oui nous sommes toutes et tous doté(e)s de supers pouvoirs différents et complémentaires.
Ce qu’il y a de beau dans le fait de croire en soi, c’est de développer la capacité à se créer, transformer des croyances négatives en croyances positives. Concrètement, ses croyances positives ou négatives ne sont pas palpables, vérifiables, quantifiables mais par contre elles agissent sur notre mode de pensée et d’action. Soient elles vont nous limiter soit elles vont nous booster. Finalement elles agissent sur notre estime de soi.
Personnellement, il y a eu des fois où j’ai senti de la contrariété , ou qu’on ne se préoccupait pas assez de moi… J’ai compris certaines choses qui ont fait se lever un poids en moi et ces sensations négatives sont parties. Concrètement, je ne sais pas si c’est ça puisque je n’en ai jamais parlé avec les personnes concernées mais moi ça m’a fait du bien et ça m’a libérée. Je me créée des croyances positive qui me font du bien même si invérifiables.
A l’inverse trop de croyances négatives à son égard va affaiblir son estime de soi, trop de croyances positives peut conduire à un super ego voir du narcissisme et ça peut être néfaste sur les autres. Comme toujours, trouver le juste milieu bon pour soi, et pour les autres.

Dans le cas de la maladie, du handicap, je crois (justement) qu’on a besoin encore plus d’un soutien « magique », surnaturel, de croire en quelque chose qui peut nous porter. Certaines personnes se tournent vers dieu(x) et prennent le chemin de la prière, d’autres voies spirituelles sont aussi prisent comme le chamanisme, la magie,… en faisant bien sûr attention aux dérives sectaires. Certains patients plus terre à terre peut-être croiront en les vertus d’une hygiène de vie plus saine en pratiquant du sport, en adaptant leur régime alimentaire ; comme le conseil les médecins. Rien n’empêche de mixer plusieurs croyances, autant potentialiser un maximum de chances LOL.

Je pense surtout que parfois la maladie nous dépasse tellement, intellectuellement et physiquement, qu’on ne se sent pas toujours armé(e) ou assez fort seul(e) pour y faire face. Un coup de pouce extérieur est le bienvenu.

Que l’on soit croyant ou non religieusement, qu’on est des superstitions ou non, même si la vie fait qu’on a tendance à voir le verre à moitié vide, parier sur soi et ses capacités existantes et à devenir me semble être la plus belle croyance à acquérir et développer.

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