Depuis une dizaine de jours, j’ai commencé une formation en informatique pour être plus à l’aise avec l’outil dans sa globalité et dans mon travail. Formation que je souhaitais faire.
La formation me fatigue beaucoup (2x6h30 en présentiel + travail en distentiel).
Il y a quelques matins, alors que je me rendais au centre de formation, j’étais dans ma voiture, déjà pas en forme, je réfléchissais à ce que j’allais pouvoir écrire pour ma prochaine publication dans mon blog.
Le sujet m’est venu comme un évidence: accepter ces moments où l’on est plus faible avec des passages à vide.
En effet, on a tous des périodes où ben ce n’est ni la forme, ni la grande inspiration, ni la grande efficacité. En ce moment je me sens comme ça. C’est vrai que depuis cet été avec la création de ma micro-entreprise de coaching, j’ai fait des ateliers pour la création, j’ai fait des dossiers pour obtenir des aides, je me suis inscrite à l’URSSAF… ça m’a pris beaucoup de temps et d’énergie, avec des moments d’incertitude concernant l’obtention des aides, l’attente de la bonne réception des dossiers, …
Et puis il y a l’arrivée de l’automne ; même si il a été relativement chaud jusqu’à il y a quelques jours ; avec son humidité et ses premiers froids qui ne me conviennent jamais trop. C’est la saison par excellence du début du ralentissement du rythme avant l’arrivée de l’hiver. A cela se rajoute cette formation qui n’est vraiment pas spondylarthrite ankylosante friendly ! Des fois je me demande si je ne suis pas un peu maso. En l’occurrence, avant le début de la formation je n’avait pas eu toutes les informations la concernant et on va dire que la personne qui suit mon dossier n’a pas entièrement fait son taf. J’ai su qu’elle était mise en place une semaine avant son début, ça s’est fait vite, trop vite. Bref, maintenant que j’y suis je vais y rester et essayer de faire au mieux. J’ai réussi à négocier un allègement de planning. Si vraiment mon état en pâtit trop je la stopperai simplement. Ce n’est pas trop dans mes habitudes d’abandonner quelque chose que j’ai commencé mais là il en va de mon équilibre quotidien, de ma santé et du respect de mon intégrité.
Je n’aime pas être comme ça, douloureuse, fatiguée, être obligée de négliger partiellement certaines choses à côté mais ce n’est que pour 3 mois. Pour avancer bon gré malgré, j’ai toujours ma grande amie résilience, ma patience et ma prise de recul. Pour éviter de me parasiter un peu plus, ce qui me pomperai encore de l’énergie qui n’est pas en excédent, je suis dans l’acceptation de la situation. Je remet à jour mes priorités : ma santé, mon quotidien(mon chien inclus), mon blog, mon projet professionnel. Cette formation n’est qu’un plus, qui je l’espère ne deviendra pas un moins. Je reste à l’écoute malgré tout de mes sensations, émotions, et surtout de mon corps. D’ailleurs ça fait 2 jours que j’ai mal à mon pied alors que je n’ai fait aucun effort supplémentaire particulier. J’ai l’impression qu’il est devenu mon lanceur d’alerte personnel de grande fatigue imminente exigeant du repos(pour mémoire mon pied m’a fait mal en juin, je n’ai pas vraiment écouter l’alerte et ai continué bon train. Je me suis faite une entorse qui m’a calmée tout le reste de l’été).
D’écrire pour ce blog m’est toujours agréable mais je le sens ce soir, c’est fastidieux. Ça s’en ressent peut-être même dans mon écriture.
Il y a des moments comme ça dans la vie où c’est mou. Changement de saison, augmentation de la charge de travail, problème de santé, changement de situation familiale, période qui nous rappelle un événement triste…
Aller à contre courant serai contre productif et épuisant. Se laisser porter est parfois la meilleure solution, sans tout accepter non, n’oublions pas le respect de soi, de son équilibre, de son état émotionnel.
Le second souffle arrivera avec sa nouvelle vague haute pour repartir du bon pied. Et puis tout simplement peut-être que si les choses ne se passent ou ne se font pas aussi fluidement que l’on voudrait, c’est que ce n’est pas le bon moment. Et nous restons des êtres humains pas des machines insensibles.
Et vous comment gérez-vous ces périodes basses ? Comment les interprétez-vous ?
Je suis comme toi dans ces cas là, résilience et prise de recul.
Et puis je m’écoute beaucoup plus qu’avant, je suis fatiguée, je me repose, je ne force plus 😊
Je ne cesserai de le répéter, rester à son écoute 🙏🙏🙏