You are currently viewing Depuis que nous vivons avec le covid19,  la question d’un vaccin s’est posée

Avec l’apparition de la covid19 est vite arrivé le sujet de la prévention et du traitement de ce virus.

Depuis quelques mois où différents vaccins sont proposés pour endiguer la covid19 et retrouver un semblant de vie normale à l’échelle mondiale, beaucoup de questions ont émergé ainsi que des doutes et de la peur.
Tout d’abord la rapidité avec laquelle les laboratoires ont sorti différents vaccins utilisants 2 méthodes a soulevé les interrogations. La première méthode consistant à utiliser un virus « mort » ou inactif déjà largement répandue. La seconde faisant appel à une nouvelle technique agissant sur les gênes, du virus dans ce cas-ci : le vaccin ARN. On s’est demandé qui allait se faire vacciner, comment, où , combien de fois…était -ce la meilleure solution alors que d’autres proposaient un traitement simple alternatif ? On peut dire que la guerre des clochers est bien entamée.
L’efficacité de ses vaccins a été mise en doute, surtout depuis l’arrivée des variants du virus. La balance bénéfices/risques à semer le scepticisme chez certains.
Sans parler des effets secondaires et la cacophonie autour de la communication vaccinale qui ont fait plus peur que le virus en lui-même.
Il va de soi que face à ce cas de figure nous avons des droits individuels et communs. Nous avons le droit de ne pas vouloir se faire vacciner. Nous avons le droit de nous poser des questions, de vouloir en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de la vaccination. Nous avons le droit de contester, de nous exprimer, de nous informer (voir désinformer).
Mais il va également de soi que nous avons aussi des devoirs envers soi, envers ses proches et la communauté.

Personnellement pour savoir si je devais me faire vacciner ou non au vue de ma santé et que je suis pour le coup une personne à risque, dans un premier temps j’ai réuni les informations nécessaires (infos diffusées largement, articles, conseils auprès de mes soignants,…). Une fois cette somme de renseignements accumulés, j’ai pris du recul et fait la balance. Ce qui était bon pour moi, ce que je risquais dans un cas où l’autre… Par la suite, j’ai utilisé mes « filtres » convictions, besoins et valeurs pour affiner mon analyse. Bien évidemment mon estime de moi, mon amour de moi et toute la bienveillance ont continué à peaufiner mon analyse.

Ensuite j’ai élargie mon cercle de réflexion en pensant à mes parents qui ont leur âge, ma famille et mes proches au sens larges qui sont âgés et ou malades. Là encore j’ai utilisé mes filtres convictions, besoins, valeurs et ma bienveillance.
Pour finir, j’ai pesé, pensé à mes devoirs de citoyenne.
Comme depuis le début de cette crise sanitaire, j’essaie un maximum de prendre de recul, de me mettre en position « neutre » pour prendre les meilleures décisions pour moi, les miens dans un second temps. Il n’y a que moi qui sait ce qui est bon pour moi.
Le bon sens et la bienveillance (la mienne et celle de ceux dont j’ai choisi d’être entouré) sont parmi mes armes de prédilection pour la prise décision difficile.

Aujourd’hui est une date clé dans cette campagne vaccinale avec l’échéance pour les professionnels de santé de se faire vacciner.
Ma crainte au-delà de voir l’épidémie perdurer, c’est de voir une véritable scission de la population en deux clans( pro-vaccins/anti-vaccins , force de l’ordre/corps médical, gilets jaunes/commerçants,…). Pire que cette foutue épidémie serai une guerre civile, exacerbée par l’arrivée dans moins d’un an des élections présidentielles en France. La situation quelque peu chaotique est un terreau idéal à toutes les théories des plus farfelues, angéliques au plus extrêmes.

Je sais que chacun voit midi à sa porte, mais plus que jamais le bon sens doit prédominer nos actions. Le moins possible il faudra juger autrui dans ses décisions pour éviter l’enveniment de la situation.

Le respect de chacun envers l’autre devrai être la règle.
Nous avons tous des convictions, des besoins à satisfaire, des valeurs à défendre, acceptons qu’ils diffèrent d’une personne à l’autre pour plus de tolérance et de mieux vivre ensemble.

Où en êtes-vous dans votre réflexion vis-à-vis de la vaccination contre le covid19 ?

Cet article a 2 commentaires

  1. Careddu

    La contrainte est difficile à accepter… le virus et ses formes violentes voire mortelles contre balance cette obligation vaccinale… pour soi, ses proches, dans mon cas nos patients… il est de mon devoir de me protéger et du coup protéger mon entourage… la question ne s’est pas posée… mais je comprends la perte de confiance, la méfiance, le rejet de toutes sortes d’autorité… la peur que le vaccin soit pire que le virus… le choix… tout simplement…

    1. Oui cette période inédite pour notre génération est vraiment questionnante et nous mets face à nos peurs,la satisfaction de nos besoins et valeurs. Mais aussi elle met à l’épreuve et redéfinit nos devoirs et droits

Laisser un commentaire