You are currently viewing L’importance de savoir bien s’entourer

Dès le début de notre existence nous sommes entourés de nos proches, père ou mère, parents, frère(s), sœur(s), grands-parents, puéricultrices, …
En grandissant on fréquente de nouvelles personnes qui deviennent nos copains, amis que l’on gardera ou non une fois adulte. Age où l’on fréquente de nouveaux individus, des collègues, des supérieurs et des subalternes. On rencontre aussi notre amoureux ou amoureuse. Tout ce petit monde constitue notre environnement social, affectif, relationnel proche.

Il est parfois difficile dans tout cet ensemble de distinguer les relations qui nous sont bénéfiques et de celles qui sont toxiques. Le secteur où je pense on a tous le plus de facilité c’est dans le travail. On arrive plus facilement à aimer ou ne pas supporter une personne parce qu’elle est méchante ou gentille, hautaine ou bienveillante, ayant un leadership ou une nature à profiter du labeur des autres… Il n’y a pas un affect particulier au départ dans les relations professionnelles, et c’est plus facile de mettre des barrières. Par contre, bien souvent on est obligé d’avoir un certain seuil de tolérance puisque nous passons un tiers de notre temps avec eux. Mais je reviendrai sur ma méthode plus loin car elle est valable dans d’autres cas de figure.

Là où il me semble plus compliqué de distinguer ce qui est bon ou mauvais pour nous c’est dans le cadre familial ou amoureux. En effet, étant donné que nos parents nous transmettent ce qu’ils sont, on devient un peu des « minis eux » et il est difficile de faire la distinction entre ce qui est négatif et ce qui est positif. Surtout que bien souvent, sous le couvert de protéger, de préserver l’usage de la bienveillance négative est employée : « ce n’est pas pour toi, tu n’as pas l’étoffe pour », « c’est pour toi que je dis ça » , « sois plus fort ». La bienveillance négative peut aussi se trouver dans les efforts faits pour booster l’égo, la virilité par exemple. L’encouragement à un excès de confiance en soi est aussi très mauvais. Le juste milieu n’est pas toujours simple à trouver.

C’est en ça qu’il est important de comprendre son individualité. Certes on est les enfants de nos parents mais nous ne sommes pas eux. Il faut être capable de prendre un peu de recul, malgré là pour le coup l’affect qui est un filtre puissant et qui peut faire obstacle ; et pouvoir comprendre et se détacher de ce qu’ils nous donnent de négatif.
Dans les relations amoureuses c’est également difficile puisqu’il y a l’affect et l’attachement. Mais ça devient dangereux lorsque l’autre, celui ou celle qui vous « aime », vous fait sciemment souffrir, vous manipule et vous rabaisse.
Ma petite astuce, qui fonctionne aussi bien pour le milieu professionnel que familial, c’est de comprendre que leurs émotions, frustrations, leurs appartiennent et ne sont pas les miennes. Ainsi je les entends, comprends mais je ne les ingère pas. D’ailleurs en méditation j’emploie deux mantras lorsque je sens que je subis un peu la pression négative consciente ou inconsciente d’autrui : « Je n’accepte pas (au sens ingérer) la colère, la haine, la jalousie et l’aigreur d’autrui. Ces émotions et sentiments leur appartiennent ». Mon autre mantra c’est à l’inspiration « Je garde le positif », à l’expiration « Je rejette le négatif ». c’est peut-être un peu bête mais ça me permet d’ancrer ce que je souhaite. Remarquez ça marche aussi lorsque vous croisez ou rencontrez quelqu’un de très agressif et que vous n’êtes pas concerné. Vous n’absorbez pas et vous ne rentrer pas dans son jeu.

Après si vraiment la relation au sein familial est trop toxique, il y a toujours la rupture complète. Ce n’est jamais la plus évidente et naturelle.

Dans mon cas personnel, avec tous mes problèmes de santé, il est apparu plus qu’évident à un moment donné que je devais m’entourer de personnes positives pour moi mais aussi à qui je pouvais apporter aussi du positivisme et du bien-être, et qui était prêt à recevoir cet échange.

Je ne suis pas arrivée à cette conclusion hélas très rapidement. J’ai eu un âge adulte assez avancé avant de m’en rendre compte, de faire le ménage. J’ai eu largement le temps d’expérimenter des relations amoureuses et des relations amicales douloureuses. Après étant quelqu’un de raison, je n’en veux à personne, j’ai conscience de l’individualité de chacun avec son bagage, c’est juste que ce n’était pas les bonnes personnes. On a dans une relation tous une part de responsabilité.

On a tous besoin de personnes qui croient en nous, qui nous encouragent, motivent, et savent quand il faut nous laisser souffler. Honnêtement si à un moment donné dans ma vie je n’avais pas fait ce tri, compris certaines choses même au sein de ma famille, je n’aurais certainement pas repris ce nouvel élan dans ma vie et je n’aurai pas créer ce blog, je n’aurais pas poursuivi mon projet professionnel dans le coaching. J’aurais certainement continuer à descendre tout doucement avec ces personnes, les accompagnant dans leur spirale négative…

Il faut dire qu’être bien entouré, c’est bon pour le moral mais aussi pour l’estime de soi et sa confiance en soi. Lorsqu’on est quelqu’un comme moi qui fondamentalement est positif, qui a des projets, qui veut avancer malgré les épreuves de la vie, il vaut mieux avoir quelqu’un qui croit en vous plutôt que quelqu’un qui n’a pas votre profil et qui finit par vous jalouser.

Encore aujourd’hui, même si ça peut déplaire à certain(e)s si je ne sens pas la personne, je la garde à bonne distance que ce soit dans le milieu professionnel, amical,… Finalement rien n’est obligatoire. Et si quelqu’un, même de proche, change et que ça ne me convient plus, je le sors de ma vie.

Ce qui est le plus important c’est de se préserver. Notre entourage est un peu comme notre bocal où on nage au quotidien. Pour évoluer sereinement avec tout l’espace, la visibilité et l’oxygène nécessaire sans mise en danger, il faut que l’eau reste propre.

Et vous, est-ce que vous faites attention aux personnes qui forme votre entourage proche ?

Cet article a 2 commentaires

  1. Careddu

    C’est tellement vrai… mais il faut du temps pour l’apprendre et apprendre à se protéger… à ne pas envahir l’être aimé… à composer lorsqu’on n’a pas le choix… à décider soi même et ne pas laisser l’autre prenDre la main sur sa vie… il en va de son équilibre… de sa place dans l’existence…

    1. Oui l’équilibre est difficile à trouver. Plus difficile encore savoir ce que l’on mérite

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