Bien souvent mes publications sur mon blog sont inspirées par mes expériences, mes échanges au quotidien avec les personnes qui m’entourent, par mes propres réflexions. Comme tu le sais je suis coach en développement personnel et professionnel. Aussi ma publication de cette semaine va se croiser avec mon activité professionnelle.
En effet, il s’est trouvé que la semaine dernière sur ma page pro j’ai parlé de l’estime de soi, et qu’en même temps au fil d’échanges, une personne que je connais a des problèmes plus précisément avec son image d’elle-même.
Ça m’a fait me questionner sur la portée de ce décalage entre la réalité et sa représentation d’elle-même. En effet, cette déformation de son image, ce peu d’amour qu’elle porte à son corps entraînent de graves perturbations dans son quotidien.
Les problèmes qu’on peut développer d’image de soi proviennent bien souvent soit de notre enfance en grandissant dans une famille peu bienveillante et peu aimante, avec un parent jaloux de soi ou encore absent.
A l’adolescence avec tous les changements que cela engendrent, les moqueries, le harcèlement peuvent faire qu’on se dévalorise parce qu’on entend ou on nous fait croire/comprendre qu’on est physiquement non conforme.
Adulte les relations toxiques peuvent faire qu’on change notre propre appréciation de notre apparence physique. Par exemple si on a à faire à un(e) responsable/directeur(trice)/supérieu(e) tyrannique ayant des mots blessants. Ou encore si dans une relation de couple, on a faire en face de soi à une personne perverse narcissique, qui on le sait a un don de manipulation infini et destructeur.
Lorsqu’on a un handicap invisible ou non, qui engendre une invalidité, on peut nous faire comprendre ou nous dire qu’on devrez se cacher, qu’on ne sert à rien. On peut nous rabaisser, nous dévaloriser en deçà de notre handicap lui-même…
Lorsqu’on est rentré dans cette mésestime de soi, qu’on a intégré tout ce que l’autre ou les autres voient en soi, c’est très difficile d’en sortir et de réapprendre à s’apprécier. Il est impressionnant de voir comment la nature humaine intègre, accepte plus facilement le négatif.
Quand on rencontre une personne qui est dans ce schéma, il est difficile de lui faire entendre raison avec des arguments positifs. Seule une présence bienveillante et accompagnante peut être de mise dans ce cas là. Un travail avec un professionnel est le « seul remède » à ce mal invisible qui ronge de l’intérieur. Mais il faut être prêt(e) pour cela.
Objectivement je sais que je petite, ronde, myope et malade. Pourtant je sais que je plaît parce que je ne suis pas qu’une image plate A4 ou un corps. Et surtout je m’écoute et ne laisse plus les frustrations des autres m’atteindre. Il y a tellement plus de choses qui nous définissent comme notre humour, notre intelligence, notre caractère, notre sourire, nos valeurs, ce pour quoi on s’investit, notre rire, notre timidité, notre mode de communication, … et c’est tout ça qui transparaît au travers de notre corps dans notre façon de se mouvoir, dans notre communication non verbale.
Il est évident que pour se trouver, exister on est obligé de se comparer à ceux qui nous entourent et de se trouver un modèle à suivre. On peut aussi se créer son propre modèle si aucun nous convient.
Il est essentiel comme dans tout de savoir faire le tri dans tous les messages verbaux et non verbaux qu’on reçoit, de reconnaître les faux amis ,de savoir où on place son curseur de tolérance et de ne pas tomber dans le piège de la bienveillance négative. Bien souvent bien plus que des coups, les paroles blessantes laissent des marques invisibles et bien plus profondes, il alors est important de savoir qui suivre et écouter.
Il est important d’assimiler que tout à chacun est un individu unique, il n’est pas défini par les autres. Chaque individu se définit par rapport aux autres. C’est chaque individu qui doit se définir parce qu’il n’y a que lui qui se connaît intrinsèquement, qui connaît son histoire, ce par quoi il est passé, quel(le)s sont ses compétences, ses désirs, ses valeurs, ses envies…
J’ai un autre exemple de situation complètement contre productive et absurde, qui si j’avais une image de moi plus basse, pourrai m’atteindre.
Une femme, pourtant plus âgée que, qu’on pourrai penser mûre, qui pratique avec moi le même loisir ; s’est a priori lancer dans un concours avec (contre) moi. J’ai oublié de préciser qu’elle est handicapée suite un grave accident de la route. Elle a subi de nombreuses opérations, rééducations pour retrouver l’usage de ses membres, … je compatis à son sort mais certainement pas envers son attitude. En fait, elle me lance toujours des perches pour qu’on se compare, elle vient me dire des choses pour me montrer qu’elle fait plus que moi, parfois elle fait preuve de fausse sollicitude … Le problème c’est que je m’en fout complètement de ses problèmes d’égo. Ce sont ses problèmes. En règle générale je lui,fais un sourire, coupe court ou lui donne une réponse courte factuelle.
Elle n’a pas encore compris qu’elle n’employait pas la bonne méthode avec moi, et les autres, puisqu’elle se retrouve souvent seule. Je ne vois absolument pas l’intérêt de se comparer, déjà en règle générale, mais encore plus là de se comparer sur nos handicaps. Nous sommes deux individues à part entière.
Quand une personne vous prend « comme proie » ça peut vite devenir problématique et jouer sur votre image si cette personne arrive à trouver une brèche où se faufiler. Il est important d’arriver à se blinder contre toute attaque extérieure vers son intérieur.
Pour finir, je dirai qu’il n’est pas simple de se construire une image positive de soi et de l’assumer lorsqu’on nous a pas aidé dans ce sens, lorsqu’on est entouré de personnes qui cherchent à vous descendre ou que vous avez des relations vraiment toxiques. C’est d’autant plus compliqué, et je plains les jeunes, qu’avec les réseaux sociaux et internet qui véhiculent des images erronées de beautés artificielles comme normes.
Comme je radote, je vais te le répéter, écoute toi, il n’y a que toi qui c’est ce qui est bon pour toi.
Tu es un individu magnifique, unique et bichonne toi.
C’est un vrai travail sur soi, long parfois mais beau